Sacré est le temps de la représentation,
Sacré est l’effort accompli par l’être humain pour construire un monde avec du sens, selon les mots de Mircea Eliade.
Sacré est le sens qu’on donne au temps de l’existence. Le temps de la scene génère une fracture, une séparation, avec le temps d’un existence rythmé par la survivance. La scene est un lieu du sens car l’expérience individuel prends du sens au pluriel, devient expérience partagé. Soigne les blessures et recompose grâce au partage. C’est ça mon sacrée, c’est la scene come lieux de réelaboration individuel par une expérience collective. Mon rituel intime. Mon rituel festif.
C’est le dialogue avec la construction de mon individualité qui au seins du collectif devient animal, instinct, Self Defence de mon ego, évidement ridicule et maladroit face à l’affirmation de soi.
J’observe cette ironie qui prends place à coté de mes fragilité, l’anti-héros masqué face à mon imaginaire héroïque. Je voudrais être malléable par ma volonté mais ma vie n’est que un déroulement d’expérimentations pour comprendre comment je réagi au donnée du monde.
Le silence de cette époque me conduit à interroger le rapport a cette indomptable volonté qui agit en moi, dans l’ensemble des mes expérience de vie, et comment elle se fragilise face au collectif ou face a son opposé, la solitude.
Le Moi ce que je manifeste est accompagné par mon ombre.
C’est l’ombre de mon histoire personnelle et l’ombre de l’histoire des femme. Peut représenté, peut écrite, trop peut encré dans mes images du passé collective.
Le moi avec les relation qui gardent ensemble mon identité. Comme des tentacules qui sortent de moi. Sur scene c’est une serie de cordes en chanvre qui partent de moi. Recoller les morceaux c’est la métaphore du singulier qui dans le pluriel garde sa forme.
Un objet que a chaque représentation se casse et que à la fin de chaque représentation prends une forme différents. Réécrire une identité fort d’une apparence qui doit encore emerger.
Le filet est un object acrobatique, un mur rugueux, un espace étendu sur le quel tracer des trajets, traverser, tomber. Le mailles du filet permettent de traverser la paroi avec un mouvement forcé mais authentique. Le filet est un objet que dans l’air permet de traverser des mondes, raconter des histoires de solitudes et de rencontre, à travers un parcours de recherche d’identité. Un espace de confrontation qui passe à travers un geste acrobatique non conventionnel. Mais le filet au sol est lourde, grande, encombrant. Un encastrement d’expériences et de relations qui nous as amalgamé en tant qu’êtres porteurs d’un poids brut et farouche. Ceci est notre passé, que nous portons sur nos épaules, dans notre present. Un filet que, quand il est au sol est un poids indomptable mais en l’air est lieux d’élaboration, de poesie. […]
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher. ALBATROS (C. Baudelaire)
Matière VIVANT. Le filet recueille au sol la matière qu’il rencontre sur le trajet pour l’englober et à peine la laisser partir. Matière de l’âme, rude, qui ne laisse pas glisser ce qu’il rencontre. Ce filet, protagoniste de de la narration, il sera expérimenté scéniquement à l’intérieur des lieux adaptés à la scene et non. Le project est de faire émerger cette matière depuis des endroits pas conventionnels à la scene, comme par exemple traverser des bois, des routes, des ruisseaux, où encore descendre le filet depuis des fenêtres ou balcons des maisons ou des théâtres. C’est l’émersion d’un objet inattendu, qui d’une certaine façon il n’est pas à ça place. Ce projet il nait donc comme un solo, mais rapidement englobe un élément essentiel pour que la narration soit le plus complet possible: un choeur polyphonique féminin, qui travail ensemble depuis des années. Cet élément est essentiel pour accompagner le voyage à travers une narration qui devient pluriel, qui abandonne la solitude pour ce sentir pars d’un sentiment collectif de changement. Un changement qui pars de la volonté d’enquêter la fragilité des relations entre sois même et les autres, dans lesquelles la violence reste encore l’animal indomptable que on croit nous défendre, fort ancré dans protections primaires.
Pour que cette narration soit les plus complète possible, dans certaines contexte, la proposition sera celle de faire des bref laboratoires ouvert au publique pour au final pouvoir intégrer un partie du publique dans un chant collectif qui fait emerger des voix du publique. Un chant légère est sans prétention d’exactitude mais avec une vraie résonance à l’intérieur du publique.
La voix comme le filet est MATIERE VIVE intersecté et qui s’étend à l’intérieur des espaces architectonique ou naturels.
Project de
Chiara Sicoli
con
Chiara Sicoli, Cecilia Fumanelli, Miriam Valvassori
Coro Wild Flowers
Production Circo Zoé
Photo Andrea Macchia / Tiziano Ghidorsi
Avec le sutien de
Compagnia Circo Zoé
Casa del Circo Contemporaneo
Spazio Bizzarro
Teatro Asioli
RESIDENCES/COPRODUCTION
June 2020 Casa del Circo Contemporaneo
Janvier 2021 Spazio Bizzarro
Février 2021 Teatro Asioli (Correggio)