La DESERANCE, dans un premier temps c’est le pluriel, la somme de toutes nos heures de perdition, c’est l’histoire de tous nos mouvements sans but, de chaque pas sans destination.
Ensuite c’est la négation, le refus, la DESERANCE comme une délivrance, une issue hors de l’abîme par la création et par le collectif.
Enfin c’est se délester de nos héritages personnels pour mieux définir ensemble le moment présent. C’est une ode à tous les déserts intimes que l’on traverse à chaque tentative d’écriture, à chaque page blanche. C’est encore la voix de tous les « désirs-rances » qui nous rappellent que nous sommes bien souvent nos seuls ennemis, c’est un geste lancé dans le vide comme une bouteille à la mer, un élan vital pour dire au monde notre existence.
DESERANCE n’est pas un dialogue mais une voix commune.